MES POESIES
1.3.2021
Oser y croire
Marchons à travers les bruits de la ville
Marchons main dans la main
Rêvons ensemble
Un rêve sans fin
Si le cœur t’en dit
Brillons
La vie c’est de l’amour
Une forme commune.
Françoise Tchartiloglou
extrait du recueil « Aérienne » Flammes vives -2012
Peur sur la terre
La femme exilée ne croit plus en rien.
Son cauchemar flotte au vent, parfume le sang de ses
blessures,
Les routes sont meurtrières,
Elle traine sa souffrance dans la solitude,
Tout ce qu’elle est, vous ne pouvez le comprendre,
Une étrangère reste une étrangère,
Elle a perdu son identité, sa maison, sa raison,
Et pire encore, son regard ne murmure aucun nom,
Seule sa pensée n’est pas éteinte,
Elle veut,
De la vérité de la justice et des chemins secrets,
Pourra-t-elle renaitre un jour ?
Françoise Tchartiloglou
Extrait des « poèmes de l ’arc-en-ciel »
Les couleurs en liberté
Regarde ce ciel de beauté,
Bleu, bleu et mauve radieux,
Apprivoise les couleurs,
Elles sont comme la musique aux mille vibrations,
Qui rythme le temps,
Regarde ce soleil,
Jaune, jaune et orange mielleux,
Apprivoise les couleurs,
Elles aident à reconstruire le monde.
Regarde cette prairie d'herbe folle où se promène un ruisseau,
Verte, verte rouge et noire aussi,
Apprivoise les couleurs,
Elles sont comme une seconde peau,
Elles chantent elles vibrent, jusqu'à éclatement du paysage,
Et vont pourrir au loin comme une délivrance.
Françoise Tchartiloglou extrait de " Poèmes de l'arc-en-ciel " Flammes Vives 2020
La lumière
Quand je jette mes tableaux à la mer ma vision sort de l’ordinaire
la transparence de l’air et les nuages évanescents se décrochent de la terre
au milieu de tout cela je ne sais plus où je suis
je vois la poésie des choses dans la couleur de l’atmosphère
la mer est en sang au premier plan et pousse des cris terribles
l’écume bouillonne de réussites et d’échecs
il y a des éclaboussements de couleurs toujours et toujours avec des battements de cœurs
quand je jette mes tableaux à la mer la nuit ne finit jamais.
Françoise Tchartiloglou extrait de "Rendez-vous" Maison Rhodanienne de poésie
'Technique
Rien qu''une larme et pourtant
c''est une rivière froide qui coule sur la toile
je n''aurais jamais cru autant de chagrin dans l''oeil chimique des couleurs
Françoise TCHARTILOGLOU extrait des "Images et les mots" Maison Rhodanienne de poésie',
Comme ça
Il y en a qui pleurent souvent et tout le monde s’en fout
il y en même qui ne parlent plus et ça personne ne le sait
d’autres encore se masquent le visage se protègent les yeux de la cruauté
tristes de l’abandon des autres
d’autres parmi tant d’autres encore d’autres encore
Françoise TCHARTILOGLOU Extrait de « La forêt de la biche » Editions Saint-Germain-des-Prés
Apparence
L'ombre sur le mur Ressemble à une image sans voix
Qui s'envole comme hier et comme tant de fois
Je ne sais s''il faut dire elle ou lui
Comme il me plaira
Un beau torrent de lilas Coule murmure des secrets
C'est l''éblouissant voyage où vogue le soleil
L'enveloppe enchantée Où la confusion est permise.
Françoise TCHARTILOGLOU Extrait des "histoires merveilleuses" Maison Rhodanienne de Poésie ',
'Un chantier de grande envergure
Un monde plein de fissures ou tout est à reconstruire
trop de larmes transpirent à travers les murs.
Françoise TCHARTILOGLOURencontres Artistiques et Littéraires',
Travailler, produire, consommer.
A la poubelle,
j''écris des poèmes.
Francoise TCHARTILOGLOU Extrait des " Chinoiseries " Maison Rhodanienne de Poésie
Corps diplomatique
Voiçi mille mondes comme les pétales d''une fleur qui s''élancent dans le soleil et s''y déploient.
Voilà mille mots qui pointent ça et là dessinent un espoir de nouvelle vie
mille mondes mille mots mystérieux et magnifiques
je ne suis c''est ainsi ni fille ni garçon
voiçi voilà je suis ailleurs
je suis 2000 ondes chocs sur ma fréquence liberté
il n''est rien de plus respectable que le droit d''exister
libre de savoir aller ou de ne pas aller
Françoise TCHARTILOGLOU Extrait de "Rendez-vous " Maison Rhodanienne de Poésie
C''est pas l''idéal
Tu te lèves le matin Pour attraper ton train
Tu te dis que ça ne peut plus durer
Que tu en as marre Mais tu te dépêches quand-même
Dans le métro tu te bats Pour avoir une place assise
Tu regardes les gens résignés
Et, comme dans un miroir Tu te vois dedans
Tu te lèves le matin En aspirant ta vie
Tu te dépêches, et tu suffoques C''est dingue mais c''est la vie
Dans le métro tu transpires ce sont tes larmes qui se dissimulent
C''est ton corps qui n''en peut plus
A chaque station tu perds Un peu plus de toi-même
C''est ton âme qui te lâche C''est ton coeur qui n''en peut plus
C''est dingue mais c''est la vie C''est dingue mais c''est ma vie...
Françoise TCHARTILOGOU Extrait de " Nature et couleurs en Révolution " Editions Saint-Germain-des-prés
Vous pouvez consulter mes recueils de Poésie dans le catalogue de la Bibliothèque Nationale de France, directement en ligne : http://catalogue.bnf.fr Recherche :TCHARTILOGLOU'